lundi 28 janvier 2013

Dans le mille!


Transformer un cible de tir en œuvre d'art, qui pouvait l'imaginer? Il s'agissait pour les tireurs croates de tirer dessus, mais pas trop. Après la séance de tir les trous furent soigneusement remplis avec des petits morceaux de bois, parfois un peu de peinture pour bien cacher les dégâts, parfois non. On peut gloser sur la destruction des œuvres: créer quelque chose puis tirer dessus. Les experts l'ont fait abondamment pour présenter l'exposition: "Le cible, des cibles peintes croates à l'art contemporain."
Je me demande cependant si cette dualité création/ destruction est vraiment important ici. Il me semble qu'il s'agissait davantage de rendre les œuvres plus vivantes. De montrer qu'elles avaient vécues, sans trop s'abîmer. Enfin, le musée de la Chasse à Paris, entre les fusils et les animaux empaillés montre des choses que l'on ne voit pas tous les jours.

Lé cible, des cibles peintes croates à l'art contemporain, au Musée de la Chasse et de la Nature, jusqu'au 31 mars.

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